samedi 31 octobre 2015

Blog du 170 ème R.I.


Nous saluons ici bien amicalement les Anciens du 170 ème R.I.


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vendredi 30 octobre 2015

CONTACT et bulletin d'adhésion


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                                                          Téléphone : 06 52 29 69 52

 

L'Amicale du 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens est ouverte aux anciens Tirailleurs, à leurs familles, à toute personne s'intéressant à l'Armée d'Afrique.







Guerre 1914~1918 -1ére Citation du Régiment



PREMIÈRE CITATION :

Ordre Général N° 104 de la Xème Armée en date du 14 septembre 1915.

« Le Général D’URBAL, commandant la Xème Armée »
Cite à l’ordre de l’Armée : le 7ème RÉGIMENT DE TIRAILLEURS ALGÉRIENS,
Pour le motif suivant :
« Le  9 mai 1915, sous les ordres du Lieutenant-colonel DEMETZ, a enlevé à la baïonnette, avec un entrains superbe, les  positions ennemies, renversant sans s’arrêter quatre lignes de tranchées allemandes et gagnant quatre kilomètres de terrain ; s’y est énergiquement maintenu pendant deux jours, malgré de très violentes contre-attaques et un bombardement ininterrompu, de front et d’écharpe ».

                                        Au G.Q.G. le 1er septembre 1915
                                      Le Général Commandant la X° Armée
                                                   Signé : D’URVAL


Nota : cette récompense motiva l’inscription « ARTOIS » sur le Drapeau du 7ème R.M.T.A. Cette attaque des 9 et 10 mai 1915 coûta  au Régiments 50 Officiers tués ou blessés et 1937 Sous-Officiers et Tirailleurs tués ou blessés.


Guerre 1914~1918 - 2éme Citation



DEUXIÈME CITATION :

         Ordre général N° 178 de la IV° Armée en date du 30 Janvier 1916.

         « Le Général GOURAUD commandant la IV° Armée ».
Cite à l’ordre de l’Armée: le 7ème RÉGIMENT DE TIRAILLEURS ALGÉRIENS. 
Pour le motif suivant :
« Sous les ordres du Lieutenant-colonel DEMETZ, le 25septembre 1915 a brillamment enlevé plusieurs lignes de tranchées allemandes s’emparant à la baïonnette de plusieurs batteries, prenant de nombreuses mitrailleuses et faisant un butin considérable.
A poursuivi l’ennemi à travers un terrain particulièrement difficile avec un remarquable allant ; a atteint et même dépassé l’objectif qui lui était assigné ».

                                               Le Général commandant la IV° Armée
                                                        Signé : GOURAUD


Nota : cette citation motiva l’inscription « CHAMPAGNE » sur le Drapeau.
Le 7ème de Marche attaquait au nord de Souain en direction de la ferme de Navarin. En deux jours il avait enlevé trois batteries d’artillerie allemande, des mitrailleuses, capturé 350 prisonniers dont quatre Officiers. Le Régiment avait perdu 31 Officiers tués ou blessés et un millier de Sous-Officiers et Tirailleurs, tués ou blessés.


Guerre 1914~1918 - 3 éme Citation



TROISIEME CITATION :

         Ordre général N° 236 du 17ème Corps d’Armée, en date du 17 mai 1917.

         « Le Général DUMAS, commandant le 17ème Corps d’Armée ».
Cite à l’Ordre du Corps d’Armée, le 7ème RÉGIMENT DE MARCHE DE TIRAILLEURS ALGÉRIENS.
Pour le motif suivant :
« Sous la conduite de son chef, le Lieutenant-Colonel SCHULTZ, a attaqué brillamment le 17 avril 1917 des positions ennemies puissamment fortifiées. Désorganisé par la rapidité de son propre élan, dans un terrain difficile et boisé, ayant perdu une grande partie de ses cadres, s’est reformé puis a continué sa progression en capturant 250 prisonniers, s’emparant de 9 pièces de divers calibres, de 17 mitrailleuses et d’un nombreux matériel ».

                                      Le Général Commandant le 17° Corps d’Armée
                                                                  Signé : J.B.  DUMAS


Nota : cette citation, ajoutée à la précédente, militera pour l’inscription « CHAMPAGNE » sur le Drapeau.
Il s’agit de l’attaque du 16 au 19 avril entre Soissons et Reims par les 5ème et 6ème Armées, le 7ème de Marche attaquant les monts de Moronvillers entre Auberive et le Mont-Sans-Nom. L’attaque coûta au Régiment 19 Officiers, dont trois Chefs de Bataillon et plus de 900 Sous-Officiers et Tirailleurs tués ou blessés.




Guerre 1914~1918 - 4 éme Citation



QUATRIEME CITATION :

         Ordre général N°900 de la II° Armée.

         Le Général GUILLAUMAT, commandant la II° Armée
Cite à l’Ordre de l’Armée, le 7ème RÉGIMENT DE MARCHE DE TIRAILLEURS ALGÉRIENS.
Pour le motif suivant :
« Magnifique Régiment qui vient, sous le commandement du Lieutenant-Colonel SCHULTZ, de faire preuve une fois de plus de sa valeur offensive.
Après une préparation minutieuse dans laquelle Français et Indigènes ont rivalisé d’ardeur, s’est élancé le 20 août 1917 à l’assaut d’une position ennemie puissamment fortifiée et où l’existence d’ tunnel exigeait une manœuvre sûre et rapide.
S’est rendu maître, obligeant les défenseurs à se rendre, après 24 heures de lutte et capturant 1100 prisonniers, 13 mitrailleuses, 14 minenwerfer et détruisant quatre canons.

                   Le Général GUILLAUMAT commandant la II° Armée
                                                        Signé : GUILLAUMAT


Nota : cette citation motivera l’inscription « VERDUN »sur le Drapeau.
L’attaque en question se déroule le 20 Août 1917, dans la région de Chattancourt le Mort-Homme.
Quand le régiment est relevé le 27 Août, il avait perdu 13 Officiers, 620 Sous-Officiers et Tirailleurs. Il avait capturé 24 Officiers et 1070 Sous-Officiers et Soldats allemands.




Guerre 1914 ~ 1918 - 5éme Citation



CINQUIEME CITATION :

Ordre général N° 69 du 14 juillet 1918, de la 1ère Armée

Le Général DEBENEY commandant la 1ère Armée
Cite à l’Ordre de l’Armée, le 7ème REGIMENT DE MARCHE DE TIRAILLEURS ALGERIENS.
Pour le motif suivant :
         « Partiellement engagé les 11 et 12 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel SCHULTZ, ayant subi des pertes sérieuses e-t de dures fatigues, s’est néanmoins porté à l’attaque le 26 avril 1918, avec un allant remarquable, malgré les nombreuses mitrailleuses qui lui étaient opposées.
         Privé de ses cadres, n’en a pas moins continué son avance.
         Arrêté par ordre, de son mouvement en avant, qui allait le placer dans une situation critique, s’est organisé sur sa position et l’a conservée jusqu’à la relève, malgré toutes les attaques ennemies ».

                                      Le Général Commandant la 1ère Armée.
                                               Signé : DEBENEY


Nota : Cette récompense matérialise la contre-attaque de Villers-Bretonneux, où, avant son départ, un Bataillon entier fut mis hors de combat par un bombardement par obus à gaz ; il s’agissait d’ypérite.
Cette citation motiva l’inscription « PICARDIE » sur le Drapeau.

« l'attaque française et la stabilisation du front : nuit du 25 et journée du 26 avril
La nuit du 24 au 25 avril a laissé une ligne de front décousue tenue entre le Bois du Monument et le Bois de Hangard par une 54ème brigade anglaise épuisée. La Division Marocaine, une des meilleure division de l'armée française, doit relever les Anglais dans la soirée du 25 avril et attaquer vers l'est, à l'aube du 26, pour dégager le sud de Villers-Bretonneux. Les délais sont trop courts, l'opération est préparée sous le sceau de l'improvisation, les Anglais et les Français ont beaucoup de peine à coopérer. L'assaut des 4 régiments français débute comme prévu le 26 avril à 6h00 sur la route Domart - Villers-Bretonneux et d'emblée c'est le drame. Le barrage d'artillerie fonctionne mal, les hommes sont cloués au sol par des feux croisés ennemis. La progression est dérisoire malgré des sacrifices énormes : 3000 blessés et tués sur les 10 000 engagés.
BILAN :

A l'issue des trois jours la ligne de front retrouve approximativement les positions du début de l'attaque. Les moyens ennemis n'étaient pas suffisants pour provoquer une percée plus importante. Villers-Bretonneux ne fut pas une grande bataille de la guerre, mais fut une bataille décisive en avril 1918. En effet, cette mêlée farouche qui dura trois jours mit un point final aux espoirs allemands de séparer les armées anglaise et française en prenant Amiens. Les pertes furent cependant lourdes : environ 10.600 Allemands et 12.000 Alliés. »